Por Fabíola Reis
Le second texte est sur um de plus grands penseurs de l'humanisme français: Michel de Montaigne (1533-1592)
Le second texte est sur um de plus grands penseurs de l'humanisme français: Michel de Montaigne (1533-1592)
(Il n’était pas beau)
Je a rencontré Montaigne un moment très difficile dans la vie (j'ai perdu ma petite soeur il ya quelques années). A cette époque je ne pouvais pas lire tout ce qui avait lemot «mort» ou quelque chose lié sans commencer à pleurer.
Alors j'ai commencé à lire l'œuvre majeure de cet auteur: Les Essais. Divisé en trois parties, l'un des principaux traités de la culture occidentale.
Sur les tests, Wikipedia dit:
La philosophie des Essais
De nombreux auteurs ont essayé de retracer l'évolution de la pensée des Essais. Les travaux de Pierre Villey montrent que Montaigne fut d'abord influencé par le stoïcisme qu'il pratiqua sous l'influence de La Boétie avant d'évoluer vers l'épicurisme, en passant par une crise sceptique que révèle notamment le plus long chapitre des Essais, l'apologie de Raymond Sebond. Néanmoins, toutes ces influences se retrouvent dans les Essais sans que Montaigne adhère entièrement à l'une ou l'autre doctrine. Du stoïcisme, Montaigne retient la solution stoïcienne aux problèmes de l'existence : se libérer des biens extérieurs pour être heureux, "savoir être à soi". Montaigne aurait été également tenté par le stoïcisme pour corriger sa sensibilité trop aigüe: "Je n'y durerais pas...je suis trop tendre, et par nature et par usage." Il loue Sénèque et Caton pour leur grandeur d'âme qui leur enseigne à mépriser les coups du destin et les passions. C'est ainsi que, si la pensée de Montaigne ne se limite pas au stoïcisme, certains auteurs le qualifient de "philosophie directrice".
Cependant, les Essais sont traversés par d'autres influences que révèlent les citations, en particulier Plutarque et Sextus Empiricus. Montaigne adopte comme devise le célèbre adage pyrrhonien: "Que sais-je ?" en 1576. Un profond scepticisme s'empare de l'auteur des Essais, il apparaît en particulier dans "l'Apologie de Raymond Sebond" Étrange apologie, qui soutient des points de vue radicalement opposés à ceux du théologien espagnol ! Sebond fait de l'homme le sommet de la création, alors que Montaigne le ravale au rang des animaux et rejette la valeur de la raison. Ce scepticisme est à replacer dans son contexte: la raison humaine et les certitudes des siècles passé sont bouleversés par les voyages et les découvertes, les premiers débats sur l'héliocentrisme,..Comment se fier, alors, à cette raison ? Montaigne démontre que la seule vérité de l'homme, c'est l'instable et le relatif.
Aussi s'élève-t-il contre la nouveauté, les nouvelles mœurs du temps, voire le protestantisme qu'il juge responsable du désordre qui ravage la France: "Je suis dégoûté de la nouvelleté, quelque visage qu'elle porte, et ai raison, car j'en ai vu des effets très dommageables" Le scepticisme philosophique de Montaigne se traduit par un conservatisme politique et religieux, même s'il ne faut pas oublier qu'il reflète plus la modération de Montaigne face aux événements troublés de son époque qu'une attitude passéiste...néanmoins, il lui arrive également de se fourvoyer, par exemple au sujet des armes à feu: "sauf l'étonnement des oreilles[...], à quoi désormais chacun est apprivoisé, je crois que c'est une arme de fort peu d'effet, et espère que nous en quitterons un jour l'usage”.
Les Essais (en portugais, en 3 livres) sont très coûteux et peuvent être achetésdans n'importe quelle librairie au Brésil. En français aussi (dans le Livraria Saraiva, dans le Livraria Culture, Livraria Francesa aussi...). Je ne pouvais pas trouver un téléchargement décent pour télécharger enfrançais ou en portugais. Quand je trouve un avertissement ici :)
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