Moi je ressemble à tout le monde. Je crois que jamais personne ne s'est retourné sur moi dans la rue. Je suis la banalité. |
Marguerite Duras, nom de plume de Marguerite Germaine Marie Donnadieu, est une auteure, dramaturge et cinéaste française, née le 4 avril 1914 à Gia Dinh (autre nom de Saïgon), alors en Indochine française, morte le 3 mars 1996 à Paris. Son œuvre se distingue par sa diversité et sa modernité qui renouvelle le genre romanesque et bouscule les conventions théâtrales et cinématographiques, ce qui fait de Marguerite Duras une créatrice importante, mais parfois contestée, de la seconde moitié du XXe siècle
Racines en IndochineMarguerite Donnadieu est née à Gia Dinh, pas loin de Saïgon en Indochine française. Son père meurt en France lorsqu'elle a 5 ans, laissant sa mère avec trois enfants. Ils s'installent 2 ans plus tard dans une concession à Vinh Long dans le delta du Mékong. Les années d'enfance et d'adolescence passées dans ce pays marqueront et hanteront toute son oeuvre.
Les années de guerre en France
Une fois le bac passé, Marguerite Donnadieu part à Paris pour faire ses études Elle obtient une licence en droit. En 1939, elle épouse le poète Robert Antelme et la même année rencontre Dionys Mascalo qui sera son amant et second mari. En 1942, elle donne naissance à un enfant mort-né. La même année, le trio Marguerite Donnadieu, Robert Antelme et Dionys Mascalo entre dans la résistance. Marguerite Donnadieu publie son premier roman, "Les Impudents", chez Plon, sous le nom de Marguerite Duras. Elle prend ainsi le nom du village de son père, dans le Lot-et-Garonne. Deux ans plus tard, Robert Antelme et sa soeur Marie-Laure sont déportés à Dachau. Marguerite Duras s'inscrit alors au Parti Communiste Français. Elle publie chez Gallimard le roman "La vie tranquille", soutenu par Raymond Queneau. A la Libération, Robert Antelme sort vivant des camps, mais sa soeur n'y survit pas. Marguerite Duras le soigne.
Une carrière foisonnante
En 1947, elle divorce pour se marier avec Dionys Mascolo, et ils ont un enfant, Jean Mascolo. En 1950 Marguerite Duras publie le roman qui assied sa notoriété, "Un barrage contre le Pacifique". Elle y raconte la vie d'une famille dont la mère qui a acqui une concession, tente de la protéger, vainement, des débordements périodiques du fleuve. La trame de ce récit est tiré des souvenirs d'enfance et d'adolescence de l'auteur. "Un barrage contre le Pacifique" manque de peu le prix Goncourt. Marguerite Duras rompt avec le Parti Communiste Français. C'est le début d'un carrière foisonnante : romans, pièces de théâtre et films se succèdent. En 1957 elle rencontre Gérard Jarlot qui travaille avec elle pour diverses adaptations au cinéma et au Théâtre. Elle se sépare alors de Dionys Mascolo. La même année sa mère meurt, ce qui est un grand choc pour elle.
Duras au cinéma
Elle publie en 1958 "Moderato Cantabile" et la même année pour la première fois un de ses romans est adapté au cinéma, c'est "Barrage contre le Pacifique" de René Clément. En 1959, le film d'Alain Resnais "Hiroshima mon amour" est présenté au Festival de Cannes. Marguerite Duras en a signé les dialogues et le scénario. Elle s'engage contre la guerre en Algérie et signe notamment le manifeste des 121, déclaration de droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie. Elle publie en 1964 "Le ravissement de Lol V. Stein". A partir de 1969 commence la période cinéma de Marguerite Duras. Elle passe à la réalisation avec "Détruire, dit-elle", puis, les années suivantes : "Nathalie Granger", "India Song", "La femme du Gange"... En 1971 elle signe le Manifeste des 343 pour l'abolition de la loi contre l'avortement.
Les années de guerre en France
Une fois le bac passé, Marguerite Donnadieu part à Paris pour faire ses études Elle obtient une licence en droit. En 1939, elle épouse le poète Robert Antelme et la même année rencontre Dionys Mascalo qui sera son amant et second mari. En 1942, elle donne naissance à un enfant mort-né. La même année, le trio Marguerite Donnadieu, Robert Antelme et Dionys Mascalo entre dans la résistance. Marguerite Donnadieu publie son premier roman, "Les Impudents", chez Plon, sous le nom de Marguerite Duras. Elle prend ainsi le nom du village de son père, dans le Lot-et-Garonne. Deux ans plus tard, Robert Antelme et sa soeur Marie-Laure sont déportés à Dachau. Marguerite Duras s'inscrit alors au Parti Communiste Français. Elle publie chez Gallimard le roman "La vie tranquille", soutenu par Raymond Queneau. A la Libération, Robert Antelme sort vivant des camps, mais sa soeur n'y survit pas. Marguerite Duras le soigne.
Une carrière foisonnante
En 1947, elle divorce pour se marier avec Dionys Mascolo, et ils ont un enfant, Jean Mascolo. En 1950 Marguerite Duras publie le roman qui assied sa notoriété, "Un barrage contre le Pacifique". Elle y raconte la vie d'une famille dont la mère qui a acqui une concession, tente de la protéger, vainement, des débordements périodiques du fleuve. La trame de ce récit est tiré des souvenirs d'enfance et d'adolescence de l'auteur. "Un barrage contre le Pacifique" manque de peu le prix Goncourt. Marguerite Duras rompt avec le Parti Communiste Français. C'est le début d'un carrière foisonnante : romans, pièces de théâtre et films se succèdent. En 1957 elle rencontre Gérard Jarlot qui travaille avec elle pour diverses adaptations au cinéma et au Théâtre. Elle se sépare alors de Dionys Mascolo. La même année sa mère meurt, ce qui est un grand choc pour elle.
Duras au cinéma
Elle publie en 1958 "Moderato Cantabile" et la même année pour la première fois un de ses romans est adapté au cinéma, c'est "Barrage contre le Pacifique" de René Clément. En 1959, le film d'Alain Resnais "Hiroshima mon amour" est présenté au Festival de Cannes. Marguerite Duras en a signé les dialogues et le scénario. Elle s'engage contre la guerre en Algérie et signe notamment le manifeste des 121, déclaration de droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie. Elle publie en 1964 "Le ravissement de Lol V. Stein". A partir de 1969 commence la période cinéma de Marguerite Duras. Elle passe à la réalisation avec "Détruire, dit-elle", puis, les années suivantes : "Nathalie Granger", "India Song", "La femme du Gange"... En 1971 elle signe le Manifeste des 343 pour l'abolition de la loi contre l'avortement.
Hiroshima mon amour -Résumé
Pendant l’été 1957, en août, une actrice française arrive à Hiroshima pour jouer dans un film sur la Paix. À la veille de son retour en France, elle rencontre un architecte japonais. Ensemble, ils ont une historie d’amour adutère très courte, mais très forte. Entre le va-et-vient du temps, elle lui raconte son passé à Nevers, où, après vivre un amour impossible avec un soldat allemand, elle a été tondue et enfermée dans une cave. L’amant raconte à elle l’effet tragique de la bombe à Hiroshima dans sa vie: toute sa famille est morte. À Hiroshima la française a l’opportunité d’oublier son passé tragique et de retrouver le goût d’ un amour impossible et très fort. Le japonais oublie la souffrance de la guerre. Dans un exercice de mémoire et d’amour, les deux arrivent à se libérer de la douleur du passé.
Un Goncourt qui s'est fait attendre
En 1984 elle publie "L'Amant" qui reçoit le prix Goncourt. C'est une récompense officielle un peu tardive pour celle dont l'oeuvre est déjà attestée. Un an plus tard elle publie "La Douleur", puis en 1995, un an avant sa mort, elle publie "C'est tout".
Un Goncourt qui s'est fait attendre
En 1984 elle publie "L'Amant" qui reçoit le prix Goncourt. C'est une récompense officielle un peu tardive pour celle dont l'oeuvre est déjà attestée. Un an plus tard elle publie "La Douleur", puis en 1995, un an avant sa mort, elle publie "C'est tout".
ROMANS
Les Impudents. (1942)
Un Barrage contre le pacifique. (1950)
Le Marin de gibraltar. (1952)
Le Square. (1955)
Hiroshima mon amour. (1959)
L'Amour. (1971)
Le Camion. (1977)
L'Amant. (1984)
L'Amant anglaise. (1984)
La Douleur. (1985)
Ecrire. (1993)
C'est Tout. (1995)
SCÉNARIO ET DIALOGUE
Hiroshima mon Amour. (1959)
Une aussi longue absence. (1961)
La Musica. (1966)
Indian Song. (1973)
Le Camion. (1977)
Le Navire Night, (1979).
Par Patrícia Joubert
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